L’Escape game, comme un jeu vidéo, mais en cinquième dimension : la vôtre!

Mon blog parle de créations, passions, rencontres et nouveautés.. comme Kairos, le nouvel escape game qui va bientôt ouvrir ses portes à Paris.

Qui a dit que mon blog ne parle que de vêtements, spectacles et beauté?

Comme d’habitude, avant de parler du sujet, je vais vous présenter ce qu’il y a derrière cette création et comment j’ai fait cette rencontre.. J’ai interviewé en exclusivité pour vous trois des six associés de ce nouveau concept d’escape game, les mystérieux Messieurs C., L. et J. Les autres resteront un peu un mystère pour le moment.. et on les appellera A, K et S. (je connais leurs prénoms, mais je vous laisse le plaisir de les rencontrer à l’inauguration prévue pour fin 2016).

 

Je dois dire que je suis une privilégiée. Ils font peu d’interviews, car ils veulent garder le secret des jeux qu’ils vont proposer, jusqu’à la dernière minute.Un mystère  qui ne durera pas longtemps, car ces jeunes garçons iront loin!

 

Mais moi j’ai  plus que de la chance, car  en effet, j’ai créé les costumes pour les trailers de promotion de Kairos. Eh bien, oui j’ai eu un piston et alors?

En vérité, voici comment ça s’est passé: j’ai répondu à un annonce de recherche de costumière sur le groupe facebook Costumier- e-s  Réseau solidaire (si tu travaille dans les costumes et tu ne connais pas ce groupe je te conseille vivement de t’inscrire !) et j’ai ensuite rencontré L., un des associés et  jeune et très dynamique producteur de Baghera films http://bagherafilms.com.

Les résultat de tant de travail le voici, trois trailers de presentation à Kairos que pour vous: https://youtu.be/smgOTwnaV-s

https://youtu.be/CdWX3QVFuBU

https://youtu.be/mIwACvf5igw

Ça été un plaisir de pouvoir travailler avec des gens si sympathiques et passionnés par leur projet, ils se sont donné à fond, autant en termes de temps que de moyens. Je trouve qu’on se ressemble en ça, car on ne peut pas dire qu’un travail est bien fait si on ne s’est pas investi à 100% dedans. Moi je connais que cette voie et vous? Mais laissons parler les vrai protagonistes, rencontrés dans l’Hôtel Kairos, car cet escape game est conçu comme un hôtel… C’est avec C. et J. que je commence à parler de leur concept.

Qu’est ce que c’est un escape game?

C. : Un escape game est une équipe de 4 / 5 personnes qui entrent dans une salle et essayent d’en sortir en une heure (ça c’est le concept). Dans la salle, il y a un mystère à résoudre et des indices cachés dedans. Le but est de travailler en équipe pour résoudre l’énigme et pouvoir sortir de la salle. Les mots Escape game représentent cette idée : jeu d’évasion. Il y a plusieurs salles comme la nôtre à Paris.

 

Comment avez-vous imaginé votre Escape game ?

 

J. : Les joueurs doivent s’imaginer dans la situation de l’histoire. Nous pensons qu’une histoire travaillée ne peut être cohérente qu’avec un décor poussé. Quand aux énigmes, leur difficulté doit dépendre des joueurs et pouvoir s’adapter à eux durant la partie. Il y a une grosse vingtaine d’escape game dans Paris à l’heure actuelle et nous pensons faire partie de la deuxième génération qui est en train d’arriver.

C. : En effet, nous n’avons plus, comme les pionniers, à faire découvrir un nouveau concept, car celui-ci existe déjà et pas mal de gens, surtout parmi les jeunes, connaissent et fréquentent régulièrement ce type de lieux. Nous essayons surtout de travailler le concept de l’immersion, afin que, du moment où une équipe de copains ou copines rentrent dans une de nos salles, ils soient tout de suite immergés dans l’histoire et l’énigme et deviennent les protagonistes actifs de celles-ci en interagissant en temps réel avec les décors. Nous avons l’ambition de se rapprocher d’un film de cinéma, avec un scénario dont les joueurs se sentent les protagonistes de l’intrigue.

J. : On a créé des décors et des situations « réelles »,  c’est-à-dire dans lequels les gens pourraient effectivement se retrouver (Enfin plus au moins… Vous verrez bien en découvrant les histoires… rires). Par « réel », on entend que nos scénarios sont conçus pour être vraiment liés aux scénarios et  ne sont pas du tout un prétexte à un jeu. On est immergé à 100% car le décor et l’intrigue sont inextricablement liés.

C. : La surface est aussi un critère important, car celle-ci fixe la cohérence et le réalisme du scénario. Un bureau de 5m2 ou 500m2, c’est peu réaliste ! On a préféré faire des choix pour conserver cette cohérence plutôt que d’ouvrir plusieurs salles peut-être plus petites, sans doute plus rentables, mais qui auraient fait perdre beaucoup en crédibilité à l’histoire.

 

À quel besoin essayez-vous de répondre?

 

C. : On répond au besoin de s’immerger dans une histoire, d’être les acteurs d’un scénario.


J. : Ce qui est encourageant pour nous, c’est que les gens qui ont visité les lieux encore en travaux se sont déjà sentis immergés dans une histoire.

 

C. : Notre objectif est que les gens NATURELLEMENT participent au jeu, qu’ils fassent une expérience de partage et de travail d’équipe, aidés par un décor interactif.

 

Quelle est la cible de votre activité ?

 

C. : Il n’y a pas de véritable cible, même s’il y a une communauté de passionnés de jeux (vidéos ou autres) qui s’intéresse à ce type de concepts. Je dirais que la tranche d’âge va de 20 à 40 ans, mais nous qui adorons les escapes game et qui avons essayé quasiment tous ceux de Paris, on s’est retrouvé à jouer avec des gens de 7 à 70 ans (rires) !

 

Et les enfants peuvent venir jouer ?

 

J. : Une des particularités de Kairos est justement celle de pouvoir modifier et rendre nos énigmes adaptables à un public jeune, voire très jeune. Toutes les salles ne peuvent pas accueillir d’enfants, car certains scénarios sont conçus pour un public jeune et adulte. En revanche, on aura au moins deux salles conçues AUSSI pour les enfants, et même exclusivement pour eux. On peut, au moment de la réservation, conseiller la salle plus appropriée pour un groupe d’enfants et moduler les énigmes en fonction. Toutes nos salles ont été conçues pour réduire tout risque d’accident.

C. : C’est nous qui avons conçu et écrit les intrigues comme les énigmes, c’est pour cela qu’on peut les adapter à notre public, en espérant être à la hauteur des attentes de celui-ci.

J. : On ne voudrait pas non plus que notre public se sente frustré si au bout d’une demi heure ils n’ont pas réussi à résoudre les premieres énigmes ou qu’ils avancent trop vite : on peut, à travers un système de contrôle extérieur à la salle, faciliter le jeu ou bien au contraire le rendre plus compliqué en temps réel.

C. : On reste humble dans notre vision, c’est-à-dire qu’ on ne veut pas proposer quelques chose de meilleur par rapport à la concurrence, on a simplement essayé d’apporter du nouveau par rapport à la conception du jeu.

 

Comment vous avez conçu les histoires de Kairos ?

 

L’inspiration du jeu vient d’une quarantaine de thématiques différentes. On a vite convergé vers quatre scénarios , en s’inspirant de notre culture personnelle: cinéma, romans, dessin animé, émissions télé et à l’imaginaire commun. On a en réserve d’autres scénarios, que l’on voudrait développer par la suite. On estime la durée de vie de nos scénarios à environ dix ans, car la population sur cette durée aura changé. Et, si tout va bien, on ouvrira d’autres salles plus performantes en termes d’immersion.

 

Qui a fait les décors ?

 

C. : La conception vient de nous ; une fois les scénarios et intrigues conçus et développés, on a commencé à penser à leur taille. On a estimé la taille de nos salles bien avant d’avoir un local.

J. : On a commencé a cogiter en mai 2015. On avait besoin d’avoir tous les détails possibles pour définir notre budget, établir notre business plan pour se présenter correctement auprès des banques. Plus le projet était détaillé, plus on avancait vite dans la réalisation concrète des salles. Ensuite L., un des nos associés producteur de cinéma, a contacté notre chef décorateur qui a trouvé le projet intéressant et qui s’est investi à 100% dans la réalisation des salles. On ne s’ attendait pas une qualité aussi exceptionnelle. On est très satisfait de ce superbe travail.

 

Votre espace est vraiment très grand, vous envisagez de développer d’autres salles ou vous avez d’autres idées pour développer votre concept ?

C. : Très honnêtement, ce ne sont pas les idées qui manquent. On envisage aussi de développer d’autres activités parallèles dans nos locaux : on a pensé à privatiser les autres salles pour des évènements éphémères tels que des expositions d’art ou des shooting photos ou même des décors de cinéma.

 

Comment il est né votre logo? Pourquoi Kairos?

J. : On voulait un logo mystérieux, élégant et classe, qui fasse référence à d’autres univers, un peu comme un symbole d’une communauté, des joueurs qui se réunissent pour vivre un bon moment.

C. : Kairos est, avec Chronos et Ion, un des dieux du temps. Il est le dieu de l’opportunité à saisir, l’instant à vivre (NDLI : il est souvent représenté comme un jeune homme ailé avec une belle chevelure. Kairos passe un jour ou l’autre  à coté de chacun de nous et on peux faire trois choses: ou ne pas le voir, ou le voir mais ne pas le reconnaitre, ou  le voir, le reconnaitre et attraper sa chevelure et saisir ainsi l’occasion… le bon moment).

 

Peut-on dire que votre jeu introduit la cinquième dimension?

J. : C’est assez juste, car on introduit dans nos jeux le concept de temps, car il y a qu’une seule heure pour résoudre l’énigme, de participation, car on joue en équipe, d’immersion car on est plongé dans des décors cohérents avec les énigmes proposées, et bien sûr d’espace.

 

“La cinquième est la dimension qui te permet de vivre un bon moment, de saisir l’instant présent”.

 

L., un autre associé, arrive et se joint à nous.

 

Maintenant je voudrais parler de vous, quels est votre parcours?

J. : Je viens de l’enseignement. J’aime transmettre la culture, le savoir aux autres, mais dans ce projet je voudrais transmettre des envies, des sensations, arriver à faire partager des histoires et notre passion pour le jeu.

C. : J’étais responsable sport et animation pour des clubs de vacances, depuis j’ai quitté ce métier pour me concentrer âme t surtout… CORPS ( rire), dans ce projet (NDLI : Cédric venait de se blesser en préparant une intrigue.). J’ai beaucoup voyagé avec mon métier et j’ai fait aussi des études de journalisme. J’étais journaliste sportif et je faisais du sport aussi, c’est comme ça que j’ai connu J., on s’est rencontré en faisant du foot. J’adore les jeux vidéo et les jeux de stratégie aussi.

L. :J’ai commencé dans la production cinéma en 2000, et je suis en société avec Baghera films depuis 2003.

 

Quels sont vos loisirs ?

J. : Créer un escape game depuis un an ( rire!), le cinéma, les jeux, le sport car il faut avoir un esprit sain dans un corps sain… N’est-ce pas C.? (rire).

L. : à part Kairos je n’ai plus de loisirs! (rire), ça fait un an qu’on se donne à fond sur ce projet.

C: 1 les jeux vidéo, 2 voyager et 3 le couchsurfing.

Qu’est ce qu’il vous inspire dans la vie?

J. : Ce qui m’inspire dans la vie c’est partager et passer un bon moment avec les gens. C’est ça que je voudrais apporter de moi dans Kairos.

C. : Les gens m’inspirent. Leurs idées, entendre et comprendre ce qu’ils ont à dire même si je ne suis pas forcement d’accord avec eux.

L. : Les parcours de certaines personnes, les défis. Voir un film aussi m’inspire.

 

Vous avez un endroit préféré, un lieu, dans Paris ou ailleurs ?

J. : Mon endroit préféré c’est le prochain que je vais découvrir.

C. : J’ai aimé tous les endroits que j’ai visité, mais un endroit qui m’est particulièrement cher c’est Florence (Et là, grosse explosion de rire car ça c’est pour flatter mes origines italiennes.. lol). C’est vrai, j’ai adoré ses briques oranges ! La Grèce aussi, pour son histoire. Le Méxique aussi, un endroit magique. Ce que j’adorerais faire, c’est prendre un petit van et rouler un peu partout et découvrir le monde.

 

L. : Moi c’est Paris, Paris et encore Paris. Je suis né et grandi ici, j’aime tout de cette ville.

 

Et votre plat préferé ?

J. : Fruits de mer et bonne viande !

C. : Pff.. il en a tellement! Mais j’aime bien découvrir les plats locaux quand je voyage. Malheureusement, je ne voyage pas beaucoup en ce moment car ce projet prends tout mon temps, mais pose moi cette question dans cinq ans, car on aura ouvert une vingtaines d’enseignes en France, je serai riche et je pourrais prendre ma retraite et profiter d’un voyage autour du monde !

L. : Moi je suis d’origine espagnole, donc c’est la paella !

 

Un mot pour décrire tes amis associés dans cette aventure ? Qu’est ce qu’on peut trouver de vous dans Kairos ?

J.: “HMMM.. Bonne question!.. euh.. je te propose d’ interviewer C. et après je verrai quoi répondre.. ( rire!). C’est compliqué car il y a plus d’un mot pour les décrire, mais je dirais qu’on peut trouver la culture et la créativité de C., l’expertise de K. qui développe tout ce qui est électronique et informatique dans les salles. Enfin L., sa bonne humeur, son calme et surtout sa rationalité et sa capacité à nous ramener sur terre car on a plutôt tendance à partir dans tous les sens avec notre imagination (rire).

C. : Il faut une heure ! Ils sont tellement chiants (rire!). Je commencerais par K. pour son expertise et savoir faire en terme de technique, car c’est bien d’avoir des idées mais il faut le savoir mettre en pratique et pour ça lui à fait un travail génial. L. pour sa positivité et sa capacité de relativiser et trouver une solution aux problèmes qu’on rencontre. Il occupe plusieurs postes à la fois : financier, comptable, administratif, gestion du web.  De J. c’est sa polyvalence, sa capacité à pouvoir faire le lien entre nous tous. Si par exemple K n’est pas là, c’est seulement J. qui peut prendre le relais. Il est compétent dans les spécificité de chacun de nous.

L. : Des connards! ( rire). Sérieux, on est très complémentaire et on a bien avancé. De C., je dirais qu’il a un poing d’enfer (vous allez comprendre cela sur un de trailers conçus pour le site Kairos).

Qu’est qu’on trouve de vous dans Kairos?

J. : De moi on trouve tous ces qualités! ( rire!)”

L. : Je ne sais pas si on peut retrouver quelque chose de moi, car c’est un projet qu’on a monté ensemble. Je pense qu’il y a un petit peu de chacun de nous.

C. : Des taches de sang (rire) car je ne sais pas combien de fois je me suis blessé en travaillant ici (rire). J’ai fait toutes les connections des câbles ethernet. Je fais partie du top 10 capables de connecter ça à la main. un vrai artisan du câble ( rire!). On est au final des amis, qui s’entendent très très bien et qui heureusement sont très complémentaires.

 

Pour moi, chacun à sa propre adorable personnalité, qu’on retrouve, si vous passez votre temps à l’Hôtel Kairos. Bientôt on parlera beaucoup de Kairos.. c’est juste une question de… Temps!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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